Toutes les news des Rolling Stones par un fan pour les fans.
Actu Rolling Stones et rock en général.
Ce blog est interactif, vos commentaires sont bienvenus !
Cette semaine, une BD française consacrée au rock a atterri dans nos librairies. Elle s'articule autour de Swan. Ce mystérieux personnage a signé un pacte avec le diable. Il a tout vu depuis l'invention du rock et il nous livre son histoire du rock à travers de nombreuses anecdotes.
L'ouvrage traverse les vies de Debbie Harry, Iggy Pop, les Sex Pistols, David Bowie, Nirvana et bien d'autres. Les Rolling Stones occupent une place de choix à travers la houleuse rencontre du groupe avec Donald Trump en amont des mythiques concert d'Atlantic City en 1989.
L'ensemble est graphiquement réussi et les transitions entre chaque épisode plutôt bien trouvées. Une idée de cadeau sympa à offrir ou à s'offrir pour accompagner un bon disque d'une lecture agréable.
Swan raconte... Rock Memories Erick Bonnier Editions 23 €
Cette semaine est paru un roman plutôt sympathique et original, puisqu'il s'agit, comme l'indique son titre, de la narration d'un entretien imaginaire entre son auteur et Keith Richards.
Nous le devons à Gaston Carré, journaliste né en France et demeurant au Luxembourg. Au cours de sa carrière, il dirigea le service culture d'un quotidien luxembourgeois avant de changer de branche. Apparemment plutôt fan des Stones, il a déjà publié il y a quelques années un roman dans lequel il revient sur les voyages de Brian Jones au Maroc dans les années 60.
Satisfaction, entretien imaginaire avec Keith Richards situe la rencontre imaginaire de l'auteur avec Keith au Maroc, plus précisément à Tanger, dans l'hôtel El Minzah, certes luxueux, mais néanmoins éloigné des standards des établissements fréquentés par les Stones aujourd'hui. Pour autant, cet hôtel est lié à la saga des Stones, puisqu'il fut le point de chute régulier de Brian Jones lors de ses séjours marocains.
Les 200 pages de l'entretien constituent une lecture plutôt plaisante et amusante. La conversation glisse de l'histoire personnelle aux anecdotes musicales, faisant défiler 60 ans de carrière d'un monstre sacré du rock. Bien malin celui qui pourrait dire si Keith aurait apporté les mêmes réponses dans la vraie vie , mais le tout est suffisamment documenté pour que l'échange paraisse globalement crédible. La description par Keith de ses relations avec Mick Jagger, Charlie Watts et Ronnie Wood est assez intéressante, et le tout est en grande partie basé sur les multiples vraies interviews données par Keith au fil des ans.
En bref, ce livre se distingue par l'originalité de son concept. Bien qu'il s'agisse d'un roman, il reste plutôt plausible. Certaines réponses apportées sont assez évidentes, d'autres un peu plus surprenantes, et le tout est à la fois intéressant et attrayant. Satisfaction, entretien imaginaire avec Keith Richards par Gaston Carré Erick Bonnier Editions, 20 €
J'ai passé une partie du weekend à écouter Road, le tout nouvel opus d'Alice Cooper. Autant le dire d'entrée, de sa pochette à son contenu, ce disque est très bon.
Le père du shock rock signe ici un 29e album quasi autobiographique, qui mêle les sonorités alicecooperiennes classiques à de bonnes doses d'humour parfois potache, d'auto-dérision et d'un pincée de mégolomanie au second degré.
Road est (fort logiquement pour porter un tel titre) tourné autour du concept des tournées et de la route en général. Produit par Bob Ezrin, Road compte 12 compositions originales largement co-composées par Bob Ezrin, Alice et l'ensemble de ses musiciens.
Coté guests, on retrouve Kane Roberts (qui avait joué avec Alice dans les années 80) sur Dead Don't Dance et Tom Morello sur le très bon White Line Frankenstein.
L'écoute de ce disque apporte un sentiment de joie musicale et de confort, car oui, c'est du pur classique. Si l'on reconnait le style Alice dès les premières notes, on réalise au fur et à mesure de l'écoute à quel point ce dernier a mis les petits plats dans les grands pour le plus grand plaisir de ses fans.
Les hymnes rock ne manquent pas dans cet album façonné sur les années sur la route, composé et enregistré avec le groupe de tournée et taillé pour pouvoir être intégralement interprété sur scène. Le 13e et dernier morceau est une reprise très réussie du Magic Bus des Who, qui clôture en beauté un album d'une cohésion à toute épreuve.
Road rentre à mon humble avis dans le top 10 des albums d'Alice, rien que ça. A noter, certaines éditions physiques proposent en bonus le DVD de la prestation d'Alice Cooper au Hellfest en 2022.
Le catalogue de l'exposition Rolling Stones UNZIPPED est disponible, non seulement dans la boutique de l'exposition, mais aussi chez tous les bons libraires.
Les équipes de Flammarion n'ont pas fait les choses à moitié, UNZIPPED est un beau et grand livre. Dès sa prise en main, son poids en impose. La couverture est belle et les légers reliefs sur les dents de la fermeture éclair soulignent, avec les tranches noires, la qualité de sa fabrication.
Fort de près de 300 pages de très grand format (24,5 x 32 cm), entièrement traduit en français, l'ouvrage vous emporte dans l'histoire du groupe en suivant les thématiques de l'exposition.
Loin de constituer une n-ième biographie, il s'appuie sur les trésors de l'exposition qu'il accompagne d'explications, d'anecdotes et de citations de Mick, Keith, Charlie ou Ronnie. Il donne aussi la parole à d'autres, artistes ou collaborateurs, parmi lesquels Martin Scorcese, John Pasche ou encore les créateurs de certaines des incroyables tenues que les Stones ont portées sur scène comme à la ville au fil des décennies.
Que se soit pour préparer votre visite à Marseille, comme souvenir de votre passage sur l'exposition ou en guise de consolation de ne pas pouvoir vous y rendre, ce livre est un must.
Pour celles ou ceux qui s'étaient procuré l'édition anglaise parue pour Exhibitionism en 2016, le contenu est quasi identique mais UNZIPPED a été enrichi de quelques pages supplémentaires afin de documenter les tournées Olé et No Filter.
Le nouvel album de Billy Gibbons en solo paraît le 4 juin prochain. Il s'intitule Hardware, un hommage à Joe Hardy, l'ingénieur du son, musicien et compositeur qui accompagna ZZ Top et Bill en solo durant plusieurs décennies.
Par rapport à Big Bad Blues, l'album solo précédent de Billy Gibbons paru en 2018, la sonorité est nettement plus rock. Billy s'est à nouveau adjoint les service de Matt Sorum, ex-batteur des Guns N' Roses et a fait appel au guitariste Austin Hanks pour compléter l'effectif. Ce gaucher natif de l'Alabama n'est pas très connu mais Billy Gibbons avait participé à son album Alabastard paru en 2018.
Si la pochette vous paraît quelque peu sommaire, ne la laissez pas vous détourner du contenu. Son but est peut-être tout simplement de mettre en avant le côté artisanal de l'album, dans le sens positif du terme.
Hardware ouvre sur le très bon My Lucky Card qui donne le ton de cet album résolument rock. Le style Gibbons n'est jamais diamétralement opposé au style ZZ Top mais ce disque possède une identité qui lui est propre.. La production est plutôt sobre et certains morceaux sont si efficaces qu'on en regrette qu'ils ne soient pas un peu plus longs.
Si le rock et le sens de l'humour de Billy Gibbons sont omniprésents, deux morceaux se démarquent néanmoins de l'esprit général de l'album : Vagabond Man, très bluesy, avec une petite touche d'orgue Hammond et l'ultime morceau, Desert High, un récit presque poétique narré par Billy sur une musique à la fois discrète et prenante.
Dans cette ode au désert (l'album a été enregistré dans un studio proche de Joshua Tree) Billy évoque Jim Morrison mais aussi Gram Parsons et Keith Richards : Gram died in room 8 and left it all to Keith. Une allusion claire au décès de Gram Parsons, dans la chambre 8 du Joshua Tree Inn en 1973, à l'amitié qui liait Keith à Gram et à celle qui lie toujours Keith et Billy.
En synthèse, le voyage musical que nous propose Billy Gibbons avec Hardware est des plus agréables. Dépaysement garanti avec cet album qui vous mettra entre les oreilles le soleil, le dépaysement et la sensation de liberté que nous n'avons toujours pas véritablement retrouvés pour le moment.
C'est aujourd'hui que sort Detroit Stories, le nouvel album d'Alice Cooper.
Le moins que l'on puisse dire dès les premières écoutes, c'est que c'est une belle réussite. Comme l'indique son titre, l'album, enregistré à Detroit, rend hommage à cette ville qui figure parmi les berceaux de la musique américaine.
Le line-up originel d'Alice Cooper et la présence de Bob Ezrin à la production donnent à ce nouveau disque une superbe sonorité enrichie par des guests locaux parmi lesquels Wayne Kramer du MC5.
L'album ouvre avec Rock & Roll, une reprise de Lou Reed et se clôture avec East Side Story, une reprise du premier single de Bog Seger, originaire de Detroit. L'hommage à la ville n'oublie pas la Motown grâce à $1000 High Heel Shoes, un superbe morceau, certes plus éloigné du style traditionnel d'Alice. Autre originalité sonore de l'album, la 3e reprise, Our Love Will Change The World, un morceau du groupe Outrageous Cherry, également originaire de Detroit.
Drunk and in Love vient compléter le rang des chansons à la sonorité moins typique d'Alice en faisant presque croire à une reprise de ZZ Top.
Je vous recommande la sympathique activité suivante : allumez votre télé, mettez BFMTV, coupez le son et écoutez à fond Shut Up And Rock. A leur place, j'aurais même utilisé ce morceau pour clore ce très bon album.
Longue vie à Alice et bravo pour ce très bon nouvel album dont voici un aperçu :
Un livre consacré aux coulisses du Rock N' Roll Circus vient de paraître. Dans la longue liste d'ouvrages consacrés au groupe, peu de livres ont été exclusivement consacrés à cette unique prestation de l'hiver 1968.
Mick Jagger avait imaginé cette émission de télévision destinée à promouvoir l'album Beggars Banquet, tournée avec de nombreux artistes dans un environnement festif et couronnée par la prestation des Rolling Stones. Seul hic, le groupe finit par juger sa performance, la dernière avec Brian Jones, insuffisamment bonne et le projet capote, faisant la joie des bootleggers jusqu'en 1996, date de sa première sortie officielle.
Bien documenté, Edouard Graham nous embarque dans un décryptage complet de l’événement, revenant sur l'ensemble des artistes ayant participé au projet.
Le style, très fluide et très agréable, nous embarque dans un récit intéressant qui donne envie de ressortir le DVD ou le Bluray et de revoir le tout, à l'exception en ce qui me concerne de l'objet sonore non-identifiable de Yoko Ono.
Le livre se dévore et apporte, maintenant que l'ensemble des enregistrements disponibles ont été rendus publics, un joli point final sur ce projet unique dans l'histoire des Rolling Stones.
The Rolling Stones Rock and Roll Circus - Les coulisses du film. Editions Le Mot et le Reste. 17 €
Ceux qui comme moi apprécient Tom Petty ne peuvent ignorer les innombrables apports de Mike Campbell à sa carrière. Compositeur et guitariste de grand talent, Mike Campbell a co-produit la grande majorité des disques de Tom et a co-écrit nombre de morceaux incontournables (Refugee, Here Comes My Girl, Running Down A Dream...).
Après la disparition de Tom Petty, Mike a remplacé Lindsay Buckingham au sein de Fleetwood Mac pour la tournée menée par le groupe en 2018/2019.
Aujourd'hui, c'est avec son groupe de potes, les Dirty Knobs, qu'il retourne dans les bacs avec un album dont il peut incontestablement être très fier.
Wreckless Abandon s'avère en effet être un album très réussi. Le style des compos est assez varié même si l’ensemble reste cohérent. Le blues est présent et des morceaux comme Southern Boy ou Don’t Knock The Boogie s’avèrent le résultat d’un cocktail très réussi mélangeant les influences de ZZ Top, AC/DC et Tom Petty.
La production a été confiée à George Drakoulias qui fut co-producteur avec Mike Campbell et Tom Petty de The Last DJ. Le résultat se traduit par un son moderne et pêchu, parfois proche de celui des Heartbeakers tout en étant plus rugueux et plus riche en parties de guitares.
Du côté des invités, le groupe s’est adjoint les services du chanteur de country Chris Stapleton qui vient poser sa voix sur l’excellent Pistol Packin’ Mama et sur Irish Girl. L’ancien pianiste des Heartbreakers, Benmont Tench est également venu jouer sur un morceau.
Wreckless Abandon est une belle réussite à découvrir absolument, tout comme le très humoristique clip de F*ck That Guy.
Robert Johnson est certainement le bluesman le plus mythique et le plus incontournable parmi les pionniers de ce genre musical.
Avec Et le diable a surgi, les éditions du Castor Astral nous livrent tout ce qu'il est possible de savoir sur l'homme qui influença des générations de musiciens à travers le monde.
Parsemée de mystères et de légendes, la vie de l'homme qui n'enregistra que 29 chansons et dont la légende veut qu'il ait vendu son âme au diable méritait un ouvrage sérieux et le moins que l'on puisse dire, c'est que les auteurs n'ont pas fait les choses à moitié.
Après plusieurs décennies d'enquête et d'innombrables entretiens avec celles et ceux qui ont côtoyé Robert Johnson au cours de sa brève existence, Bruce Conforth et Gayle Dean Wardlow ont collecté, recoupé et compilé ici toutes les informations écrites ou orales concernant
Bruce Conforth, outre le fait qu'il fut le premier conservateur du musée du Rock and Roll Hall of Fame, est un ancien professeur de folklore, de blues, de culture populaire et d’histoire américaine à l’Université du Michigan. Son complice Gayle Dean Wardlow est l'historien du blues qui découvrit en 1967 le certificat de décès de Robert Johnson.
Très bien documenté, ce livre illustre, au-delà de la seule vie de Robert Johnson, le style de vie des noirs américains et le contexte social et économique des USA au début du XXe siècle.
L'histoire vraie de Robert Johnson semble au final moins romanesque que ne l'est sa légende. Le fait qu'il ne soit pas mort empoisonné par le mari d'une de ses conquêtes n'enlève rien à l'attrait de ce livre qui se penche aussi sur la musique et les techniques musicales de Robert.
Si le style du livre est parfois un peu aride (les auteurs sont des universitaires et non des écrivains), il constitue un passionnant voyage dans les USA du début du XXe siècle et un décryptage intéressant du répertoire de Robert Johnson dont finalement nous ne savions jusque-là que peu de choses exactes.
Une excellente lecture qui n'intéressera pas que les passionnés de blues.
Atlantic City 1989, un concert qui figure depuis des décennies dans le panthéon des live pirate des Rolling Stones.
En cette toute fin des années 80, les Rolling Stones publient un album studio décent et reprennent enfin la route pour le plus grand plaisir de leurs fans. Cette tournée marqua une révolution dans l'industrie des concerts et inaugura le concept des scènes démesurées, des décors travaillés et des écrans géants.
Capté en décembre 1989, ce concert d'Atlantic City avait été diffusé en pay-per-view aux USA, mais également dans le monde entier, ce qui le rendit accessible au plus grand nombre via des disques pirate d'une très bonne qualité sonore.
Sur le plan audio, Steel Wheels Live gagne en netteté sur les versions non-officielles disponibles jusque-là que nous trouvions déjà très audibles. Par rapport au mix d'époque de Bob Clearmountain, le son gagne en finesse. L'ensemble est bien équilibré, les guitares clairement présentes, tout comme la basse de Bill Wyman. La compression FM a disparu, et l'effet de reverb est réduit.
Sur le plan visuel, cette parution écrase totalement toutes les versions bootleg qui circulaient jusque là. Le ratio d'origine 4:3 est conservé, les images sont nettes et les couleurs parfaites. On reste sur un SD-Bluray mais compte tenu des techniques de captation de l'époque, on profite d'une qualité d'image irréprochable, supérieure à celle des 2 concerts filmés en 1990 à Tokyo.
Outre les digipacks double CD + support vidéo et les DVD/SD Blu-rays seuls, un coffret de luxe est également proposé.
En complément du DVD, du SD Blu-ray (son sans compression) et des 2 CD du concert, il contient un 3e CD intitulé Steel Wheels Rare Reels contenant 5 morceaux non joués lors du concert d'Atlantic City : Play With Fire et Dead Flowers captés à Toronto le 03/09/1989 et Almost Hear You Sigh, I Just Want To Make Love To You, Street Fighting Man enregistrés à Wembley le 06/07/1990. I Just Want To make Love To You était jusque-là disponible en face B du Maxi Single Highwire. Dommage que One Hit (To The Body) pourtant jouée aussi à Toronto ne figure pas sur ce disque, mais le groupe a certainement dû juger sa version live non satisfaisante. Angie et surtout Blinded By Love, autres morceaux rares de cette tournée auraient aussi pu intelligemment compléter ce CD.
Le 6e disque du coffret est un DVD du concert des Rolling Stones du 24 février 1990 au Tokyo Dome. Il ne s'agit pas d'une réédition du concert du 26 février 1990 qui était paru mondialement en 2015 dans la série From The Vault mais du concert jusque là uniquement disponible au Japon dans le cadre d'une édition From The Vault Extra. La qualité visuelle est bien en-deçà de celle du concert d'Atlantic City mais le coffret permet aux complétistes de récupérer à bon prix une vidéo officielle jusque-là accessible en import à prix d'or.
Un livret (25x25 cm) richement illustré complète cette édition. De bonne facture, il regroupe sur une quarantaine de pages des photos qui pour certaines figuraient dans les programmes de la tournée Steel Wheels/Urban Jungle.
Pour les amateurs de vinyle, 2 déclinaisons quadruple LP (sans DVD ni Blu-ray) sont proposées : la classique sur galettes noires et une déclinaison bicolore de disques oranges et bleus.
Une parution officielle complète du concert d'Atlantic City avec tous les invités est une chose que de nombreux fans n'osaient espérer, tant les négociations de droits avec les invités ou leurs ayant-droits peuvent parfois s'avérer complexes.
La qualité du travail réalisé sur cet excellent concert en fait le meilleur témoignage disponible de la tournée 1989/1990 des Rolling Stones. Outre le fait qu'il s'agisse de la dernière tournée avec Bill Wyman, la série de concerts donnés en 1989 et 1990 signa un retour largement médiatisé des Rolling Stones. Les nombreuses diffusions de concerts à la radio ou à la télévision contribuèrent largement à l'arrivée d'une nouvelle génération de fans.
Nul doute que nombreux seront ceux qui apprécieront de revoir ces images et de réentendre une des meilleures versions live de Sympathy For The Devil post-seventies.
Rien de mieux qu'un weekend maussade pour dévorer ce nouveau livre consacré à Jimi Hendrix paru chez Castor Astral en début de mois.
Stone Free prend le parti de se focaliser sur une partie de la vie de Jimi considérée comme la plus heureuse : celle qui vit sa carrière s'envoler.
Cet envol, tout comme le livre, débute en septembre 1966 avec l'arrivée de Jimi à Londres.
L'ouvrage, parfaitement documenté va nous emmener jusqu'en juin 1967, lorsque Jimi retourne aux USA. Au cours de ces 9 mois, il aura crée une grande partie de sa légende en publiant 3 singles, l'album Are You Experienced, et en enregistrant une partie du futur Axis : Bold as Love.
L'auteur, Jas Albrecht, a creusé dans les interviews de Jimi Hendrix
himself avant d'aller rechercher le témoignage de nombreux contemporains de cette époque bénie et apporte une vraie vision de l'intérieur de cette période de la carrière de Jimi, sans faire l'impasse sur les sujets moins glorieux tel que sa consommation de stupéfiants.
La rencontre de Jimi avec Linda Keith, les concerts en première partie de Johnny Hallyday, son enregistrement de Hey Joe sont parmi les nombreux points évoqués dans cet ouvrage dont la lecture s'avère très plaisante.
Histoire de bien se mettre dans l'ambiance pour la lecture de cet ouvrage, je ne peux que vous recommander l'écoute de Songs For Groovy Children paru la semaine dernière dernière chez Sony Legacy.
Cette parution regroupe en 5 CD (la version 8 LP devrait arriver en décembre) les 4 concerts de Jimi Hendrix au Fillmore East de New York les 31 décembre 1969 et 1e janvier 1970.
Le Jimi Hendrix Experience est mort, Noel Redding et Mitch Mitchell ne sont plus là. C'est le Band Of Gypsys, un trio 100% black qui monte sur scène avec Billy Cox à la basse et Buddy Miles à la batterie.
Le blues est toujours présent, mais la musique de Jimi s'enrichit d'un groove funk qu'on ne lui connaissait pas jusque-là. Du coup, le titre de l'album est très bien trouvé et colle parfaitement à son contenu.
Les 4 concerts ont été remixés par Eddie Kramer et sont proposés en intégralité, avec de nombreux inédits et pour la première fois des versions intégrales de nombreux morceaux parus jusque-là dans des versions raccourcies.
En conséquence, Songs For Groovy Children rend instantanément caduques les autres albums live basés sur cette série de concerts et publiés par le passé, à l'exception du Band Of Gypsys original, dernier album publié du vivant de Jimi.
Les plus pointilleux auront remarqué le manque de cohérence temporelle entre l'ouvrage chroniqué ci-dessus et son accompagnement musical, mais ces concerts constituent un tel régal auditif qu'il serait dommage de s'en priver !
C'est aujourd'hui que sort le nouvel extrait des archives live des Rolling Stones, le 5e et dernier concert argentin des Rolling Stones en 1998.
Contrairement à Bridges To Bremen paru il y a quelques mois seulement, ce concert est un inédit.
L'image est de très belle qualité et ce concert s'avère très agréable. La venue de Bob Dylan sur Like A Rolling Stone est évidemment le point d'orgue du concert et c'est un passage aussi amusant que plaisant.
Le public est également très différent de celui du concert de Brême. Plus jeune, plus péchu et très participatif, il contribue aussi à rendre cette parution très agréable à regarder.
Les plus exigeants d'entre vous souligneront à juste titre qu'il ne s'agit pas d'un document issu de l'âge d'or des Rolling Stones, mais pour les autres, cette parution sera une découverte agréable d'un concert inédit bien qu'issu d'une tournée déjà bien documentée.
Tous les gagnants des jeux organisés ces derniers jours grâce à Eagle Rock ont été avertis par mail et recevront leurs lots dans les jours à venir.
Pour ce qui est des réponses, le concert filmé pour cette parution était le 10e concert des Stones en Argentine. Tous avaient eu lieu au même endroit : l'Estadio Monumental Antonio Vespucio Liberti, plus connu sous le nom de River Plate, son club résident ou sous le surnom "El Monumental".
Ma réelle découverte des Kinks (en dehors de You Really Got Me) remonte à la fin de l'adolescence. Après une période heavy metal, j'étais passé d'AC/DC au blues pour finalement m'arrêter sur les Rolling Stones.
C'est en Allemagne qu'un disquaire, ayant bien saisi mon hermétisme à la musique des concurrents historiques des Stones, me mit dans les mains mon premier disque des Kinks, prétextant qu'ils constituaient la vraie alternative mélodieuse aux Rolling Stones.
Une bonne vingtaine d'année plus tard, je pense toujours qu'il avait raison ce qui me donne l'occasion de mettre en lumière une parution attendue pour le 25 octobre prochain : l'édition anniversaire du 7e album des Kinks, intitulé Arthur (Or The Decline And Fall Of The British Empire), initialement paru en 1969.
Ce concept album fut écrit par Ray Davies dans le but de devenir la bande originale d'un téléfilm britannique qui ne vit finalement pas le jour. L'album s'articule autour de l'histoire de l'émigration des britanniques vers d'autres contrées après la 2e guerre mondiale. Le sujet toucha personnellement Ray Davies qui fut très marqué par le départ de sa sœur pour l'Australie en 1964, en compagnie de son époux prénommé... Arthur.
Peu connu du casual music fan, Arthur ne fut pas un grand succès commercial en dépit de critiques plutôt positives. Il n'est pas constellé de grands classiques des Kinks même si le morceau d'ouverture, Victoria, connut un certain succès lors de sa sortie en single.
Moins "hard rock" que son concurrent Tommy dans la catégorie des concept albums de l'année 1969, Arthur s'avère musicalement très riche et mélodieux, surpassant largement à mes oreilles les œuvres d'un certain quatuor de Liverpool qui sévissait également à la même époque.
BMG et ABKCO ont su mettre en valeur ce disque de façon bien plus attrayante que bon nombre d'autres excellents albums célébrant leur demi-siècle cette année.
Arthur est proposé en coffret de luxe particulièrement complet, composé de 4 CD avec l'album en version mono et stéréo, de nombreux morceaux bonus ainsi que l'album enregistré par Dave Davies (frère de Ray et guitariste du groupe) lors des même sessions d'enregistrement. Le tout donne un ensemble de 81 morceaux dont 5 inédits et 28 versions inédites. 4 singles vinyle, un livre et quelques goodies (badge, photos, reprographie d'affiche) complètent l'objet qui sera proposé autour de 60 €.
Les mélomanes moins fortunés ou moins fans des Kinks pourront opter pour un digipack double CD reprenant l'album remastérisé en version stéréo accompagné de morceaux bonus et l'album de Dave Davies, également en stéréo et accompagné de bonus.
L'album classique en version remastérisée sera également proposé ainsi qu'une déclinaison vinyle.
Il y a quelques temps, je vous avais présenté une série de livres publiés chez Les Éditions du Layeur intitulée Cover.
Après les premiers volumes consacrés à Neil Young, The Who et King Crimson, la série s’est récemment enrichie de 2 nouveaux volumes consacrés à Bruce Springsteen et à Grateful Dead, avec une légère évolution du concept puisque cette fois, les ouvrages mesurent 29 cm de côté et trouvent donc pleinement leur place aux côtés des vinyles qu'ils illustrent.
Grateful Dead a beau être un groupe mythique aux USA et ailleurs, le groupe reste moins reconnu dans l’hexagone et fait rarement l’objet d’une publication en français.
L'ouvrage n'est en rien une biographie du groupe, mais sa vie est retracée au fil des disques.
La discographie particulièrement riche de Grateful Dead est ici disséquée de façon exhaustive et rien n'a été oublié : albums studio, albums live, compilations, coffrets et bien évidemment les séries d'archives de concert diverses et variées (Dick's Picks, Road Picks, Dave's Picks...), tout y est.
L'auteur n'oublie pas non plus d"évoquer les carrières solo des différents membres du groupe avant de cloturer sur les concerts d'adieux donnée à Chicago en 2015 à l'occasion du 50e anniversaire du groupe.
Le grand format de l'ouvrage permet de rendre hommage aux superbes pochettes qui émaillèrent la discographie de Grateful Dead.
A l'heure où la musique s'écoute de plus en plus grâce à des services de streaming, l'acquisition de cet ouvrage vous permettra des heures et des heures de découverte musicale commentée et assistée, une activité particulièrement adaptée au fait rester calfeutré chez soi sous un soleil de plomb !
C'est aujourd'hui que parait Turn Off The News (Build a Garden), le nouvel album de Lukas Nelson & Promise of the Real.
Lukas Nelson est le fils de Willie Nelson, la star de la country américaine mais sa légitimité n'est plus à prouver. Sa formation est déjà éprouvée, compte plusieurs albums à son actif et a accompagné Neil Young sur 2 albums studio ainsi qu'en tournée.
La filiation avec Willie Nelson est toutefois indéniable. Elle se ressent vocalement mais aussi dans le style, même si les influences de Lukas Nelson sont nombreuses pour cet album qui s'ouvre avec Bad Case, un morceau plutôt rock fortement inspiré du style de Tom Petty.
Le titre suivant, Turn Off The News, aurait pu être écrit et chanté par Bruce Springsteen. Très efficace, il est de surcroît embelli par les choeurs assurés par une certaine Sheryl Crow.
Sur Civilized Hell, ce sont le père et le fils qui croisent leurs voix de la plus belle des manières.
L'album mélange les morceaux rock très réussis et des morceaux mid-tempo agréables mais dont certains auraient mérité un peu coup de fouet supplémentaire. Seule véritable incongruité : l'ovni intitulé Stars Made Of You, un morceau certes entraînant mais qui ressemble beaucoup trop dans sa composition et sa production à de la variété des années 70/80. Amusant à découvrir il y a fort à parier que les auditeurs finiront vite par zapper ce morceau.
Ce disque est néanmoins très agréable à écouter et tombe à point nommé pour cette période estivale. Il s'avère un parfait compagnon de route pour ceux qui aiment tailler les kilomètres autrement que sur une autoroute.
C'est ce vendredi que reparaît dans une version remastérisée et augmentée le premier album solo de Keith Richards, Talk Is Cheap.
Tout a déjà été raconté sur cet album qui viendra clore le conflit qui opposait Mick Jagger et Keith Richards depuis des années.
Alors que Mick avait publié 2 albums solo affichant une volonté forte de chercher le succès et de ne plus se consacrer qu’à une carrière individuelle, Keith produit un album qui ne cherche pas à surfer sur les modes et les sons du moment mais qui creuse dans le sillon blues autour duquel Keith a toujours évolué.
Il profite de ces sessions pour jouer SA musique et rendre hommage à ses influences rock, blues, soul ou reggae, sans oublier à travers quelques paroles bien senties, de régler à distance ses comptes avec un Mick Jagger aux antipodes de ses valeurs.
Entouré de potes (et de pointures), Keith se garde bien de convier le moindre Rolling Stone à ses côtés. Seuls Mick Taylor, ancien Stone depuis presque 15 ans, le vieux pote Bobby Keys et Chuck Leavell font le lien entre ce disque et la carrière principale de Keith.
La version remastérisée par Steve Jordan qui avait initialement produit l'album n'apporte rien de significatif au pressage original et l’utilité de l’édition simple CD m’échappe dans la mesure où les 6 morceaux inédits constituent l’intérêt majeur de l’objet pour des fans qui dans leur écrasante majorité possédaient déjà l'album.
Ces inédits ont l’avantage de prolonger notre plongée dans l'univers de Keith en cette période troublée pour les Stones et contribuent à mettre en lumière des sonorités et influences jazzy parfois surprenantes.
Mick Taylor est présent sur 4 des 6 morceaux, dont 2 qui tiennent davantage de la jam session que du morceau achevé. Il participe aussi aux 2 reprises : My Babe (Willie Dixon) et Big Town Playboy.
Bien accueilli par la critique et par les fans, Talk Is Cheap ne rencontrera pas un succès commercial majeur mais contribuera à une reprise du dialogue entre Mick et Keith et au redémarrage de la carrière des Stones sur les chapeaux de roue avec Steel Wheels en 1989.
Album aux multiples influences, il contient l’ADN musical de Keith qu'on retrouvera par petites touches dans nombre de morceaux des Rolling Stones parus depuis.
Voici un groupe que j'ai découvert par hasard il y a quelques mois, mais qui depuis reste dans un coin de ma tête.
Delgres est un groupe de blues créole dont le premier album est paru l'an dernier. Les paroles sont soit en anglais soit en créole et la basse est remplacée par un soubassophone à l'efficacité indiscutable.
Si le disque s'avère inégal, voici quelques morceaux que je partage avec vous et qui devraient en séduire certains, en particulier les amateurs de formations "réduites" telles que les Black Keys ou les White Stripes.
Plutôt imposant avec ses 350 pages au format 26x26 cm, Blues en 150 figures s'avère très bien conçu. Les 150 artistes retenus sont présentés de manière chronologique au sein de plusieurs catégories. Chaque artiste a droit à sa biographie et à une discographie sélective.
Certains choix d'artistes ont du s'avérer difficiles, mais la bonne surprise du livre réside dans la part belle est faite aux femmes dans le blues. Evidemment, les incontournables Ma Rainey, Ida Cox, Bessie Smith et Big Mama Thornton sont présentes, mais elles sont ici accompagnés de nombreuses autres parmi lesquelles Victoria Spivey, Memphis Minnie, Bonnie Raitt ou encore Ana Popovic.
L'ensemble est intéressant mais forcément subjectif, et chacun pourra trouver quelque chose à redire sur certains choix. La selection des albums mis en exergue pour chaque artiste a quelque fois suscité un peu d'étonnement, et les disques sélectionnés pour synthétiser la carrière de tel ou tel blues(wo)man ne seront pas forcément les mêmes pour vous que pour l'auteur et ce sont ces divergences qui donnent du charme de ce genre d'ouvrage.
Beaucoup plus perturbant : la quasi omission des Rolling Stones dans ce livre.
Ce vide est d'autant plus embarrassant qu'une partie spécifique de l'ouvrage est légitimement consacrée au British Blues. Elle regroupe de nombreux artistes dont beaucoup d'incontournables dont John Mayall, Eric Clapton, Alvin Lee.
Le problème réside dans le fait que les Rolling Stones ne sont présents qu'à travers... Mick Taylor.
Ce choix de l'auteur me paraît plus que discutable, le groupe n'a pas attendu son arrivée pour s'intéresser au blues et le répandre dans le paysage musical.
Le nom même des Rolling Stones remonte à un titre de Muddy Waters. En 1965, Howlin' Wolf est mis à l'honneur de l'émission Shindig à l'impulsion des Rolling Stones. Cette omission de l'apport de Brian Jones à la carrière du groupe, l'oubli des nombreux morceaux de blues qui émaillent dès les premières années la carrière des Stones constituent à mes yeux une erreur inexpliquable.
Sans rien enlever au talent de Mick Taylor, je dois avouer que ce choix de l'auteur a quelque peu rafraîchi mon appréciation de l'ouvrage.
Autre déception : l'index annonçait à la fin du livre une rubrique consacrée au blues français, mais malheureusement, cette rubrique ne consiste qu'en une sélection de quelques albums d'artistes parmi lesquels Colette Magny, Paul Personne, Greg Zlap ou Jean-Jacques Milteau, mais sans aucune bio ou élément de contexte. Dommage, car l'idée de cette rubrique était vraiment bonne.
Une fois encore, la perfection n'est pas de ce monde, et dépit de ces défauts, Blues en 150 figures n'en reste pas moins un livre très intéressant pour qui souhaite découvrir le blues ou approfondir ses connaissances.
L'auteur, Philippe Thièyre, sera en dédicace à Paris le jeudi 15 novembre à partir de 17h30 à la Librairie Parallèles, 47 rue Saint-Honoré.
Il sera accompagné de Stan Cuesta pour le livre de la série Cover (même éditeur) consacré à Neil Young et par Dominique Dupuis pour celui dédié à King Crimson.
Voici une petite présentation maison de la version de luxe de la compilation Confessin' The Blues (appelée officiellement Book Pack).
J'en profite aussi pour vous montrer un livre sur le blues paru aux éditions du Layeur sur lequel je reviendrai plus en détail.
ATTENTION :
Le Book Pack existe en 2 versions, l'une avec 4 illustrations et l'autre avec 6. La différence est minime et se situe dans la référence et le sticker sur l'emballage.
La version à 4 illustrations porte la référence BMGCAT155EPX et celle à 6 illustrations se termine avec un 2e X : BMGCAT155EPXX. La version à 6 illustrations est une exclu du site officiel des Stones. Les 2 illustrations supplémentaires portent sur I Got To Go et Commit A Crime.
Méfiez vous du site de la Fnac, les descriptifs produits y sont souvent erronés.
Le 9 novembre prochain paraîtra Confessin' The Blues, une nouvelle
compilation consacrée à cette musique si chère au cœur des Rolling Stones et de nombre
de leurs fans.
Une énième compilation diront certains, mais une compilation
plutôt bien pensée.
Le communiqué de presse l'affirme : les Rolling Stones ont
sélectionné eux-mêmes les titres figurant dans cette parution.
Le moins que l'on puisse dire est que l'affirmation ne peut être mensongère, même si l’on imagine
mal Mick, Keith, Charlie et Ronnie s’enfermer dans un salon pour choisir des morceaux.
En effet, sur les 42 morceaux retenus, 36 ont été joués et/ou enregistrés par
les Rolling Stones au cours de leur carrière et un est à l'origine même du nom du
groupe.
Histoire d'en ajouter au côté stonien du projet, c'est
Ronnie Wood qui a dessiné la pochette de l'album.
La compilation regroupe donc fort opportunément les versions
originales de l'intégralité des morceaux de Blue And Lonesome, accompagnées
d'autres classiques de Howlin' Wolf, Robert Johnson, Muddy Waters, Otis Rush,
Bo Diddley, Chuck Berry et d’autres moins célèbres tels Billy Boy Arnold ou
Dale Hawkins, seul artiste blanc de la sélection.
Ce disque ouvre de fort belle manière le chemin de la
découverte du blues à une frange de fans qui auraient échappé au début des
années 2000 à la passionnante série de 7 films consacrés au blues par Martin
Scorcese et à l'excellente compilation musicale qui accompagna ce projet.
Confessin' The blues ressemble à une
compilation de compilations de blues conçues au cours des décennies autour des
Rolling Stones. Son écoute s'avère très plaisante.
On en viendrait même à regretter que l’objet
ne puisse pas contenir tous les blues joués par les Stones au cours de leur
longue carrière.
Avis aux amateurs de beaux objets : Confessin' The Blues est
proposé en double CD, en 2 volumes de double LP et aussi
dans une version plus luxueuse contenant 5 vinyles de 25 cm (la taille des 78 tours de l’époque) agrémentée de 6 superbes illustrations exclusives réalisées
par Christoph Mueller.
Voici la liste des morceaux :
Rollin' Stone - MUDDY WATERS
Little Red Rooster - WOLF HOWLIN
Boogie Chillen - JOHN LEE HOOKER
I Hate to See You Go - LITTLE WALTER
Little Queenie - CHUCK BERRY
You Can't Judge a Book By It's Cover - BO DIDDLEY
Ride 'em on Down - EDDIE TAYLOR
I'm a King Bee - SLIM HARPO
Dust My Broom - SONNY BOY WILLIAMSON
Just Your Fool - LITTLE WALTER
I Want to Be Loved - MUDDY WATERS
Key to the Highway - BIG BILL BROONZY
Love in Vain Blues - ROBERT JOHNSON
You Gotta Move - MISSISSIPPI FRED MCDOWELL
Bright Lights Big City - JIMMY REED
Worried Life Blues - BIG MACEO MERRIWEATHER
Commit a Crime (1991 Chess Box Version) - WOLF HOWLIN
Confessin' the Blues (With Walter Brown - Single Version) - JAY MCSHANN
Just Like I Treat You - WOLF HOWLIN
I Got to Go - LITTLE WALTER
Carol - CHUCK BERRY
Mona - BO DIDDLEY
I Just Want to Make Love to You - MUDDY WATERS
Blues Before Sunrise - JAMES ELMORE
Bad Boy - EDDIE TAYLOR
Boogie Children - SOUNDS OF THE SOUTH
Little Rain - JIMMY REED
Stop Breakin' Down Blues - ROBERT JOHNSON
The Prodigal Son - REVEREND ROBERT WILKINS
Hoodoo Blues - LIGHTNIN' SLIM
Don't Stay Out All Night - BILLY BOY ARNOLD
Crawdad - BO DIDDLEY
Suzie Q - DALE HAWKINS
Down the Road Apiece - Multi-artistes
Little Baby - WOLF HOWLIN
Blue and Lonesome - LITTLE WALTER
Rock Me Baby - B B KING
Damn Right I Got the Blues - BUDDY GUY
Mannish Boy - MUDDY WATERS
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