jeudi 17 octobre 2019

Zoom sur... The Kinks - Arthur

Ma réelle découverte des Kinks (en dehors de You Really Got Me) remonte à la fin de l'adolescence. Après une période heavy metal, j'étais passé d'AC/DC au blues pour finalement m'arrêter sur les Rolling Stones.
C'est en Allemagne qu'un disquaire, ayant bien saisi mon hermétisme à la musique des concurrents historiques des Stones, me mit dans les mains mon premier disque des Kinks, prétextant qu'ils constituaient la vraie alternative mélodieuse aux Rolling Stones.

Une bonne vingtaine d'année plus tard, je pense toujours qu'il avait raison ce qui me donne l'occasion de mettre en lumière une parution attendue pour le 25 octobre prochain : l'édition anniversaire du 7e album des Kinks, intitulé Arthur (Or The Decline And Fall Of The British Empire), initialement paru en 1969.


Ce concept album fut écrit par Ray Davies dans le but de devenir la bande originale d'un téléfilm britannique qui ne vit finalement pas le jour. L'album s'articule autour de l'histoire de l'émigration des britanniques vers d'autres contrées après la 2e guerre mondiale. Le sujet toucha personnellement Ray Davies qui fut très marqué par le départ de sa sœur pour l'Australie en 1964, en compagnie de son époux prénommé... Arthur.

Peu connu du casual music fan, Arthur ne fut pas un grand succès commercial en dépit de critiques plutôt positives. Il n'est pas constellé de grands classiques des Kinks même si le morceau d'ouverture, Victoria, connut un certain succès lors de sa sortie en single.

Moins "hard rock" que son concurrent Tommy dans la catégorie des concept albums de l'année 1969, Arthur s'avère musicalement très riche et mélodieux, surpassant largement à mes oreilles les œuvres d'un certain quatuor de Liverpool qui sévissait également à la même époque.

BMG et ABKCO ont su mettre en valeur ce disque de façon bien plus attrayante que bon nombre d'autres excellents albums célébrant leur demi-siècle cette année.

Arthur est proposé en coffret de luxe particulièrement complet, composé de 4 CD avec l'album en version mono et stéréo, de nombreux morceaux bonus ainsi que l'album enregistré par Dave Davies (frère de Ray et guitariste du groupe) lors des même sessions d'enregistrement. Le tout donne un ensemble de 81 morceaux dont 5 inédits et 28 versions inédites. 4 singles vinyle, un livre et quelques goodies (badge, photos, reprographie d'affiche) complètent l'objet qui sera proposé autour de 60 €.

Les mélomanes moins fortunés ou moins fans des Kinks pourront opter pour un digipack double CD reprenant l'album remastérisé en version stéréo accompagné de morceaux bonus et l'album de Dave Davies, également en stéréo et accompagné de bonus.

L'album classique en version remastérisée sera également proposé ainsi qu'une déclinaison vinyle.

17 commentaires:

MemoryMotel a dit…

Kinks vs Beatles un vrai débat plus pertinent que Stones vs Beatles à mon avis...

Thierry a dit…

Pour ceux ici qui on une préférence pour Between the buttons et Ronnie Lane.
Shangri La est peut être la plus belle chanson des Kinks. Quelle cathédrale!

twobrothers a dit…

Les Minimoys à suivre?

Rob a dit…

"Après une période heavy metal, j'étais passé d'AC/DC au blues pour finalement m'arrêter sur les Rolling Stones" j'ai l'impression que Doc et moi avons fait le même chemin.....et comme lui je ne connais pas grand chose aux kinks alors pourquoi pas ?

Anonyme a dit…

Je ne sais plus qui a répondu à la question : plutôt Stones ou Beatles ? ...les Kinks

Anonyme a dit…

Ah ! reparlons de musique, c'est bien !

Anonyme a dit…

Découverts grâce à Van Halen. J'ai un best of depuis des décennies que j'écoute avec plaisir mais je n'ai jamais creusé au-delà.
Ca sera l'occasion car mon CD ne contient même pas Victoria que je viens de découvrir et que j'aime beaucoup

Anonyme a dit…

Le foot et la ligue 1 reprennent ce WE
Chouette !

Pascal a dit…

Et pour ceux qui ne connaitraient pas...
https://www.youtube.com/watch?v=SdLu6Gnb9gk&list=RDSdLu6Gnb9gk&start_radio=1

twobrothers a dit…

TO THE BONE Excellent.
KINKS et PRETTY THINGS.

Nico1977 a dit…

Village green preservation society (1968) est un chef d'œuvre.... C'est simple, tous les albums des 60's sont des pièces majeures de la musique anglaise de l'époque, et on peut même pousser jusqu'au début des 70's et "Muswell Hillbillies"

thierryufen a dit…

"20th Century Man" sur leur album de 1971 a certainement bien inspiré le “sarbacane “ de Cabrel

Belisarius a dit…

La période 1967-1970 des Kinks est géniale, de Something Else (Two Sisters, Waterloo Sunset et Death of a Clown sont des chefs d'oeuvre) à Lola, en passant par Village Green Preservation Society et Arthur. Un groupe qui n'a clairement pas eu la notoriété qu'il méritait.
Et Arthur est probablement le meilleur album, avec quasiment rien à jeter (juste pas trop fan d'Apeman et de la chanson éponyme).
Quelques albums des années 1970 valent aussi le détour ... (Everybody's in Show-Biz, Soap Opera, Scholboys in Disgrace).
J'aime beaucoup moins la période à partir de Sleepwalker (1977) : perte d'inspiration, aspect moins mélodieux et beaucoup plus "commercial".

Nico1977 a dit…

Merci Belisarius pour ces "nouvelles" pistes car je n'ai jamais osé pousser jusqu'aux albums que tu cites... Je vais aller y poser une oreille ou deux. En même temps, un groupe de cette classe a certainement pondu qq perles à gauche à droite sur les albums qui ont suivi l'âge d'or, isn't it ? Ça me rappelle un autre groupe anglais de la même époque tiens... 🤔

Belisarius a dit…

@Nico1977

Des perles de 1971 à 1977 oui (parmi lesquelles The Way Love Used To Be, God's Children, Salvation Road, ...). Un petit coup de coeur pour l'album Soap Opera qui ne contient aucune perle mais dont toutes les chansons tiennent très bien la route et agréable à écouter. C'est une autre histoire après 1977 à mon goût ... des chansons sympathiques (notamment sur les albums Low Budget et World of Mouth), mais rien à voir avec la période 1967-1970.
Comparer les albums des Kinks post-1976 avec ceux de l'âge d'or, c'est un peu comme comparer les albums des Stones des années 1990 avec ceux de la période 1965-1974, ou comparer les albums de McCartney des années 1980 avec ses compositions du temps des Beatles (C Moon vs. Fool on the Hill) ...
A noter une chanson des Kinks qui reprend clairement le riff de Jumpin' Jack Flash : Catch Me Now I'm Falling. (chanson d'un intérêt moyen mais c'est une curiosité)

(une erreur dans mon précédent post : Apeman n'est pas sur Arthur mais sur Lola, un classique des Kinks mais qui ne m'a jamais accroché)

Belisarius a dit…

Une de mes préférées des Kinks, mais totalement méconnue : This Time Tomorrow (sur l'album Lola). J'en ai longtemps eu des frissons en l'écoutant, chose peu courante !

callsomis211fire a dit…

Merci pour les informations que vous partagez, j'écoute régulièrement de la musique chez Msonneries et la télécharge sur mon téléphone pour des tonalités de rappel, j'en suis très content!