Pour être franc, je n'avais pas prévu de chroniquer ce concert, appelé à être le dernier donné par Gene Simmons et Paul Stanley dans notre belle capitale.
Mais voilà, devant les articles dithyrambiques publiés ça et là dans la presse nationale, je me suis senti obligé de modérer quelque peu les propos.
Oui, le show est gargantuesque, la scène est superbe, entournée de sculptures gonflables à l'effigie des 4 personnages du groupe. Les effets pyrotechniques sont toujours aussi présents et le light show est au niveau des toutes dernières technologies. Le son est irréprochable et le groupe donne tout ce qu'il a.
Pour autant, au-delà de ma joie de revoir ce groupe et de la pointe d'émotion légitime à l'idée que ce soit leur dernier passage à Paris, le concept de tournée d'adieu est plus justifié que jamais.
Comme l'a déclaré Gene Simmons récemment, cette fin de carrière scénique a été décidée par respect d'eux-mêmes et par respect pour les fans.
Il est vrai que vocalement, Paul Stanley montre de plus en plus de limites et se fait indubitablement aider par quelques artifices technologiques. Gene Simmons crache un peu moins de feu, un peu moins loin. Finie aussi, l'envolée vers les cintres. C'est désormais installé sur une plate forme que Gene monte interpréter God Of Thunder au sommet de la scène.
En clair, un show de KISS reste un superbe spectacle, mais pour autant, le groupe n'atteint plus tout à fait le niveau de prestations auquel il nous avait habitué.
Je garderai donc un bon souvenir de ce show, sans pour autant qu'il ne parvienne à se hisser dans le top 3 des concerts de KISS auxquels j'ai eu la joie d'assister. Il restera semblable à la dégustation d'une grande bouteille de vin, encore bonne, mais qu'on ouvre quelques années trop tard.
Merci à Gene et Paul pour avoir toujours su donner aux fans ce qu'ils voulaient et pour avoir toujours donné le meilleur de vous-même. Vous avez pris la meilleure des décisions, et ce avant l'arrivée d'un virus qui aura fait perdre 2 ans à tout le monde. Ces 2 années ont malheureusement rendu votre décision encore plus légitime.
Merci pour tout.
15 commentaires:
ça pourrait ressembler à un chronique pour la tournée en cours des Stones, non ?
Chapeau Messieurs !! Pas ma tasse de thé ni le COTON dans mon slip (excusez l’image) mais RESPECT.
Au fait, ils ont déjà fait un blues ? Suis curieux de le savoir.
Twobrothers, comme chacun le sait,je suis Breizh.
Donc, Mon Très Cher Twobrothers, peux-tu me citer un texte en Breton ?
Ne cherches pas l'aide d'une quelconque traduction !
En plus quels ont été mes groupes préfères?
A part les Stores et le Blues ..
Alors ?
Cher anonyme de midi moins cinq ton attention à mon encontre m’honore.
BREIZ ATAO ! Sans le H, l’authenticité !
Et donc ?
La suite?
A ma connaissance Kiss n’a pas fait un seul blues sur disque.
TB, Kiss n’est pas un groupe de blues ni les Tri Yann américains
Cher anonyme de une heure moins cinq je ne vais pas te chanter le BARZAZ BREIZ
C’est un blog de rock ici !
Tu fais fausse route mon ami
Pour en revenir aux Stones, à part quelques jets de fluide glacial émanant de courageux anonymes, on n’est pas obligé de cultiver les oppositions.
La variabilité de leurs performances scéniques ne date pas d’hier. Pour ma part, j’ai de très bons souvenirs (Lyon 82, Parc des Princes 90, Longchamp 95 sous la pluie…), des bons (SDF 2003, 2006 et 2014), des moins bons (SDF 98) et même des mauvais comme le SDF 2007 et la U-Arena 2017. Les pires concerts ne sont pas forcément les plus récents...
Le son Ya-Ya’s, riffeux et graisseux mais soudé à l’or fin grâce à Taylor, n’a rien à voir avec le son stratosphérique du vaisseau actuel, qui se nourrit de la combustion de nombreux accompagnants et choristes, mais peut encore nous propulser assez haut s’il n’y a pas de trous d’air… je parle des guitares.
Les pains s’entendent sur les vidéos captées sur mobile et postées sur YouTube, c’est vrai. Croire que ces vidéos sont capables de refléter le gros son dont je parle, c’est nier l’intérêt d’être dans le stade et le travail des pros qui s’occupent des sorties officielles.
Mick a remonté sa voix dans les fosses nasales pour ne pas s’essouffler et s’abîmer la gorge. Elle est plus courte et moins rugissante, sa voix, très loin de LA 75… Bon, vous voulez qu’il se fende le coeur ou qu’il se paye une laryngite avant Lyon et Paris ?
Out of time est une rengaine des sixties mais quand on voit Keith sourire, vraiment sourire et s’impliquer en toute simplicité (et pas se frapper le torse comme un gorille), et les Espagnols et les Allemands chanter avec eux, on a le droit de verser sa petite larme – de joie.
C’est Ronnie qui m’inquiète le plus sur les vidéos. Il essaie d’être le Ronnie foutraque d’avant mais il paraît angoissé, mal en point depuis la tournée US 2021. Il affronte quelque chose (la maladie ?) qui dépasse ses limites et l’éternelle controverse sur sa place dans le groupe. Soutenons le brave soldat Wood !
Tu ne connais rien au B.Breiz, imposteur.
Et les groupes ?
Cher (de moins en moins) anonyme de 13:37 tu deviens lourd (pas comme les SOEURS L’HOUR si tu connais ....).
Adieu l’ami
Oleaster, ton analyse est pertinente.
Respect pour ton parcours stonien.
crétin
Attention , il Y a parmi nous un sujet atteint de myxœdème endémique !!!
imposteur, crétin, âne martin, tu me cherche des poux? c'est bertignac, le remueur de têtes qu'en a des poux. kiss aussi, groupe papou !
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