J'ai passé une partie du weekend à écouter Road, le tout nouvel opus d'Alice Cooper.
Autant le dire d'entrée, de sa pochette à son contenu, ce disque est très bon.
Le père du shock rock signe ici un 29e album quasi autobiographique, qui mêle les sonorités alicecooperiennes classiques à de bonnes doses d'humour parfois potache, d'auto-dérision et d'un pincée de mégolomanie au second degré.
Road est (fort logiquement pour porter un tel titre) tourné autour du concept des tournées et de la route en général.
Produit par Bob Ezrin, Road compte 12 compositions originales largement co-composées par Bob Ezrin, Alice et l'ensemble de ses musiciens.
Coté guests, on retrouve Kane Roberts (qui avait joué avec Alice dans les années 80) sur Dead Don't Dance et Tom Morello sur le très bon White Line Frankenstein.
L'écoute de ce disque apporte un sentiment de joie musicale et de confort, car oui, c'est du pur classique. Si l'on reconnait le style Alice dès les premières notes, on réalise au fur et à mesure de l'écoute à quel point ce dernier a mis les petits plats dans les grands pour le plus grand plaisir de ses fans.
Les hymnes rock ne manquent pas dans cet album façonné sur les années sur la route, composé et enregistré avec le groupe de tournée et taillé pour pouvoir être intégralement interprété sur scène.
Le 13e et dernier morceau est une reprise très réussie du Magic Bus des Who, qui clôture en beauté un album d'une cohésion à toute épreuve.
Road rentre à mon humble avis dans le top 10 des albums d'Alice, rien que ça.
A noter, certaines éditions physiques proposent en bonus le DVD de la prestation d'Alice Cooper au Hellfest en 2022.