La crise est bien là, et la France n'y echappe pas. L'industrie du spectacle la ressent de plus en plus, même si elle ne communique pas beaucoup sur le sujet.
Au cours des derniers mois, Johnny lui-même a du drastiquement réduire les prétentions de sa tournée, les billets pour certains concerts étant proposés avec des réductions dépassant les 50% à moins d'une semaine de la date.
Fait amusant : la ville de Nice joue en ce moment un rôle de révélateur de crise assez surprenant.
Le concert nicois de Johnny Halliday avait été transféré du Stade Charles Ehrman d'une capacité de 55000 personnes environ au Palais Nikaia voisin, pour 2 soirées à 9.000 spectateurs.
Madonna n'a attiré que 30.000 personnes dans ce même stade en août dernier, et ce après avoir bradé voire distribué gratuitement bon nombre de billets.
Lady GaGa va à son tour troquer le concert en stade prévu le 4 octobre stade pour 2 soirées à Nikaia (les 3 et 4), prouvant que là encore seul un petit tiers des places mises en vente avaient trouvé preneur.
Aujourd'hui, c'est bien la politique tarifaire appliquée pour les concerts et l'inflation des prix depuis une quinzaine d'années qui semble être en cause.
Un problème dont les Rolling Stones doivent eux aussi tenir compte dans le cadre de l'organisation d'une éventuelle série de concerts.
vendredi 14 septembre 2012
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1 commentaire:
On ne leur demande pas de faire de stades... Ils sont meilleurs en salles, ils adorent, c'est moins fatiguant... Et ce sera sold out partout ! Où est le problème ??
Ben y aura de places pour tout le monde.
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