C'est ce vendredi que reparaît dans une version remastérisée et augmentée le premier album solo de Keith Richards, Talk Is Cheap.
Tout a déjà été raconté sur cet album qui viendra clore le conflit qui opposait Mick Jagger et Keith Richards depuis des années.
Alors que Mick avait publié 2 albums solo affichant une volonté forte de chercher le succès et de ne plus se consacrer qu’à une carrière individuelle, Keith produit un album qui ne cherche pas à surfer sur les modes et les sons du moment mais qui creuse dans le sillon blues autour duquel Keith a toujours évolué.
Il profite de ces sessions pour jouer SA musique et rendre hommage à ses influences rock, blues, soul ou reggae, sans oublier à travers quelques paroles bien senties, de régler à distance ses comptes avec un Mick Jagger aux antipodes de ses valeurs.
Entouré de potes (et de pointures), Keith se garde bien de convier le moindre Rolling Stone à ses côtés. Seuls Mick Taylor, ancien Stone depuis presque 15 ans, le vieux pote Bobby Keys et Chuck Leavell font le lien entre ce disque et la carrière principale de Keith.
La version remastérisée par Steve Jordan qui avait initialement produit l'album n'apporte rien de significatif au pressage original et l’utilité de l’édition simple CD m’échappe dans la mesure où les 6 morceaux inédits constituent l’intérêt majeur de l’objet pour des fans qui dans leur écrasante majorité possédaient déjà l'album.
Ces inédits ont l’avantage de prolonger notre plongée dans l'univers de Keith en cette période troublée pour les Stones et contribuent à mettre en lumière des sonorités et influences jazzy parfois surprenantes.
Mick Taylor est présent sur 4 des 6 morceaux, dont 2 qui tiennent davantage de la jam session que du morceau achevé. Il participe aussi aux 2 reprises : My Babe (Willie Dixon) et Big Town Playboy.
Bien accueilli par la critique et par les fans, Talk Is Cheap ne rencontrera pas un succès commercial majeur mais contribuera à une reprise du dialogue entre Mick et Keith et au redémarrage de la carrière des Stones sur les chapeaux de roue avec Steel Wheels en 1989.
Album aux multiples influences, il contient l’ADN musical de Keith qu'on retrouvera par petites touches dans nombre de morceaux des Rolling Stones parus depuis.
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5 commentaires:
C’est presque vendredi et vendredi c’est le LP du Philo
Aujourd’hui Tim BUCKLEY et le Lp GOODBYE AND HELLO
Dans la famille BUCKLEY je demande le père
Sublime Lp. Toujours mieux que Talk is Cheap même s’il n’y a rien de commun et de comparaisons à faire entre les 2 musiciens à part l’utilisation effrénée de substances controversées fatale au songwriter américain.
Il est passé aussi à côté du club des 27 à un an près...quand ça veut pas ça veut pas
You don't have to be Black to love the blues,un excellent Lp de J.PARKER que je vous conseille vivement!
Egalement le Live wire/Bues power du tres grand ALBERT KING.
Pour ceux qui aiment le BLUES,j'en ai encore en stock!
Talk is cheap c'est 4⭐ sur 5 dans Rolling Stones ce mois ci, journal faisant autorité mondiale en musique depuis 50 ans ! Bye bye les faux penseurs
TALK IS SHIT pour moi
Nice sharing for me
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