"Le modèle du gratuit pose un problème. Je pense qu’il faut le restreindre, je pense qu’il faut le dégrader, et le dégrader cela veut dire qu’il faut beaucoup plus de pub qu’aujourd’hui, je pense qu’il faut peut-être réfléchir sur limiter le nombre de fois où vous pouvez écouter la même chanson. Quand on voit des gens qui écoutent 35 fois la même chanson, vous vous dites à un moment donné que le gars, il faut qu'il aille acheter le titre. "
M. Nègre n'est pas le premier venu, et il n'est pas à son poste sans raison.
Si son argument tient la route, mais cela veut-il dire que les maisons de disques vont brider les plateformes?
En off, il aurait chiffré à 4 écoutes le maximum envisageable pour une chanson, histoire probablement de pouvoir par grandeur d'âme de fixer cette limite à 5 écoutes.
A mon sens, le problème n'est pas tant de brider les solutions gratuites, que de trouver comment DONNER aux gens l'envie d'acheter de la musique.
Contraindre et restreindre ne sont pas forcément les meilleures façons d'y arriver, car à braquer les gens, ils chercheront des solutions alternatives forcément moins légales et encore moins rentables pour les labels.
Réétudier les politiques tarifaires sur les supports physiques et appliquer de façon définitive en France et en Europe les baisses de prix constatées outre-Atlantique .
Et comment expliquer que lorsque l'on peut trouver 4 CD d'albums à 20 € (soit 5 € le disque au lieu de 7) il faille débourser 7,99 € pour un seul de ces mêmes albums en MP3 à télécharger, sans le livret et sans le support de sauvegarde ?
M. Nègre n'est pas le premier venu, et il n'est pas à son poste sans raison.
Si son argument tient la route, mais cela veut-il dire que les maisons de disques vont brider les plateformes?
En off, il aurait chiffré à 4 écoutes le maximum envisageable pour une chanson, histoire probablement de pouvoir par grandeur d'âme de fixer cette limite à 5 écoutes.
A mon sens, le problème n'est pas tant de brider les solutions gratuites, que de trouver comment DONNER aux gens l'envie d'acheter de la musique.
Contraindre et restreindre ne sont pas forcément les meilleures façons d'y arriver, car à braquer les gens, ils chercheront des solutions alternatives forcément moins légales et encore moins rentables pour les labels.
Réétudier les politiques tarifaires sur les supports physiques et appliquer de façon définitive en France et en Europe les baisses de prix constatées outre-Atlantique .
Et comment expliquer que lorsque l'on peut trouver 4 CD d'albums à 20 € (soit 5 € le disque au lieu de 7) il faille débourser 7,99 € pour un seul de ces mêmes albums en MP3 à télécharger, sans le livret et sans le support de sauvegarde ?
2 commentaires:
Et franchement qui ça intéresse d'acheter un titre en mp3?
Meme des bootlegs,je les achèterai pas en mp3...
De toute façon le jour ou Pascal Nègre déclarera un truc intéressant...Il a une vision de la musique consternante.
Malheureusement il semble que la plupart des "pontes" des majors partagent sa vision : faire la police à tout prix et même au prix de dégouter les gens d'acheter leur musique...
Au fait un certain Keith Richards (ou en tous cas ceux qui travaillent pour lui) a tout compris : pour 23€ on peut télécharger sa compile Vintage Vinos et les 2 albums qu'il a fait avec les Wingless Angels en format sans perte (FLAC).
C'est dans la partie "store" de son site : http://www.keithrichards.com/Store/Product.aspx?id=BX000046-001-FLA&category=Solo
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