Dans la foulée du premier Stones Project paru il y a quelques années, le saxophoniste Tim Ries, qui accompagne les Stones en tournée depuis 1999 a récemment publié un deuxième opus de reprises stoniennes très originalement intitulé Stones World : Rolling Stones Project, Vol. 2.
Ce coup-ci, c’est à un double CD aux sonorités jazzy que l’on s’attaque avec au menu 12 reprises des Stones et une composition de Tim.
Le jazz est la première musique de Tim, mais sur ce projet, les influences sont extrêmement variées. C’est donc presque dans une section Word music que son double album pourrait être classé.
Ce coup-ci, c’est à un double CD aux sonorités jazzy que l’on s’attaque avec au menu 12 reprises des Stones et une composition de Tim.
Le jazz est la première musique de Tim, mais sur ce projet, les influences sont extrêmement variées. C’est donc presque dans une section Word music que son double album pourrait être classé.
Les reprises stoniennes de ce disque, beaucoup plus longues que les versions originales, restent néanmoins d’une approche plus simple et plus directe que celle des albums et concerts de jazz de notre Charlie Watts préféré.
Tous les Rolling Stones participent à ce disque (Mick ne chante pas, mais joue de l’harmonica), ainsi que Bernard Fowler, Lisa Fischer, Chuck Leavell, Michael Davis et bon nombre d’autres musiciens.
Je sens déjà monter en bon nombre d’entre vous la gestion fatidique : reconnaît-on les chansons des Stones sur ce double album ? La réponse est oui, même si l’identification ne se fait pas toujours dès la première note.
Je sens déjà monter en bon nombre d’entre vous la gestion fatidique : reconnaît-on les chansons des Stones sur ce double album ? La réponse est oui, même si l’identification ne se fait pas toujours dès la première note.
Certaines chansons sont en anglais, d’autres dans une langue plus en adéquation avec le style de la reprise. Under My Thumb se joue ici en version latino et est donc chantée en espagnol. Un must.
Hey Negrita se joue sur un jazz mâtiné de musiques tribales africaines.
No Expectations accueille Ana Moura, qui avait fait un duo sur scène avec les Stones lors de leur concert de Lisbonne. Elle livre ici une version bilingue de cette chanson particulièrement réussie.
Ce disque tend à prouver à quelle point les chansons des Rolling Stones peuvent être universelles et déclinables à l’envi.
En conclusion, Tim nous livre ici un bel album que les fans voudront certainement posséder, mais qui ne deviendra pas forcément un habitué de leur platine CD ou de leur baladeur.
Note globale : 14/20
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