Si l'on se base sur sa prestation d'hier soir au Zénith de Paris, c'est un Bob Dylan en pleine forme vocale et physique mais toujours aussi peu loquace qui aura le plaisir d'inaugurer la Seine Musicale, salle modulable pouvant accueillir jusqu'à 6200 personnes, construite sur l’île Seguin à Boulogne Billancourt.
Sans leur adresser une seule fois la parole, Bob Dylan a ravi ses fans avec un très bon concert à la set list bien équilibrée entre compositions classiques, compositions plus récentes et reprises "crooner".
Things Have Changed
Don't Think Twice, It's All Right
Highway 61 Revisited
Beyond Here Lies Nothin'
I Could Have Told You (Frank Sinatra cover)
Pay in Blood
Melancholy Mood (Frank Sinatra cover)
Duquesne Whistle
Stormy Weather (Harold Arlen cover)
Tangled Up in Blue
Early Roman Kings
Spirit on the Water
Love Sick
All or Nothing at All (Frank Sinatra cover)
Desolation Row
Soon After Midnight
That Old Black Magic (Johnny Mercer cover)
Long and Wasted Years
Autumn Leaves (Yves Montand cover)
Blowin' in the Wind
Ballad of a Thin Man
Seul regret personnel : la disparition de Scarlet Town de la set list, l'un des morceaux phares de Tempest, son excellent dernier album de compositions propres.
A noter : Herbie Hancock, une autre légende de la musique, se produira à la Seine Musicale le 29 juin prochain, avant de parcourir les festivals de jazz hexagonaux au cours de l'été (Nantes, Vienne, Nice, Marseille et Marciac).
vendredi 21 avril 2017
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2 commentaires:
Bob Dylan peu loquace, c'est un pléonasme, non ?
Le concert au Zénith était vraiment excellent. Le meilleur des trois concerts du Never Ending Tour auxquels j'ai assisté. Le groupe était à son sommet: un quintette de musiciens de très très haut niveaux, qui ont élaboré un écrin blues-rock-jazz country à la fois subtil et puissant où Bob a pu poser sa voix frèle et rocailleuse. La setlist était superbe, et les morceaux issus de Tempest ont confirmé qu'il s'agissait là d'un excellent album. J'avais la chance d'être tout devant, et je suis encore pris par l'émotion que j'ai eu à approcher de si près Bob Dylan. Et aussi l'émotion de me dire que c'était peut-être la dernière fois.
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