mardi 19 février 2013

Les approximations stoniennes de Patrick Bruel

She's Gone, le dernier single en date de Patrick Bruel m'a été signalé récemment comme parlant des Rolling Stones.
C'est effectivement exact, voici les paroles du début de la chanson :

Un concert des Stones, 
17 ans à peine, 
une salle à Brighton, 
la folie sur scène. 

Tes yeux me sourient, 
je me fraye un chemin, 
au milieu d'Angie, 
elle me prend la main. 

Il y a dans ce 2e couplet une part d'imagination assez flagrante.
En effet, les Stones ne s'étant plus produits à Brighton depuis 1971, il n'est pas possible de les y avoir vu jouer Angie, parue en 1973 et dont le premier enregistrement studio date de 1972.
Nous appelerons cela une licence poétique et nous réjouirons de constater qu'en Patrick Bruel et Carla Bruni (avec son morceau Chez Keith et Anita), les Rolling Stones continuent d'inspirer et de stimuler l'imaginaire collectif.

Pour boucler la boucle, le dernier Bruel a été enregistré au studio Guillaume Tell, déjà utilisé à plusieurs reprises par les Rolling Stones.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est le chanteur (ou la fille) qui à 17 ans a peine...

Canard a dit…

Je préfère le single des Stones qui parle de Patrick Bruel...

roro a dit…

pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir les Stones au Trabendon,il
existe un cd qui correspond exactement au commentaires du 26/12
sourd et efficace : "TRABENDO" (Secret Gig @ Paris) enjoy !

florent a dit…

roro : merci pour ton info sur le bootleg du Trabendo.

Martin D a dit…

Enfin vu "Crossfire Hurricane". Documentaire pas très passionnant commenté par des Stones un peu lassés je trouve car il s'agit la d'un énième docu à leur gloire ou ils doivent encore faire fonctionner leur mémoire et/ou donner leur sentiment sur tel ou tel fait. Sur qu'après "25x5", "Stones in Exile" et autre "rock n'roll circus" il y a forcement des redites et des baisses de régimes...Le film en lui même adopte le parti pris d'une approche sociologique et charismatique du groupe à travers le temps (surtout les sixties), délaissant la chronologie précise des événements; autre fait notable : on entend des chansons des Stones plus ou moins connues mais on ne parle quasiment jamais de musique ! Ni des femmes (Anita, Marianne...) Ni de Ian Stewart (pour le voir, il faut regarder le bonus dvd avec les deux chansons jouées en Allemagne, on l'aperçoit à la fin, avec sa bonhomie particulière, débrancher le matos)...si j'ajoute a ça des phases de montage épileptiques et autres approximations...Bon, il y a bien quelques intérêts avec les images inédites de Brian Jones, la confession de Mick Taylor sur son départ...Au final, c'est plutot une déception qui donne envie de se replonger paradoxalement dans les bouquins ("Life on the road", "Rolling with the Stones", entre autres plus complets, plus explicites). Dommage que les Stones n'ai pas eu l'ambition de faire un truc comme l'Anthologie des Beatles en 7 ou 8 DVD mais peut-être était-ce trop de boulot...