L'AFP rapporte qu'à 10 heures ce matin, plus de 1.000 points de vente avaient déjà liquidé l'intégralité de leur stock de Courrier International.
Le nouvel album de Prince, 20Ten est offert avec le numéro de cette semaine (3,50 €)
En France, ce sont ainsi 130.000 albums qui ont été mis sur le marché.
Il y a donc fort à parier que cette semaine, il ne devrait pas rester beaucoup d'invendus.
La question qui reste en suspens est : combien cette façon de distribuer son album rapporte-t-elle à Prince ?
Prince aura probablement touché dans chaque pays une somme forfaitaire de la part du journal qui a obtenu l'exclusivité (probablement le plus offrant). Si le montant de la transaction est à ce jour inconnu, il y a fort à parier que les journaux auront répercuté l'opération en augmentant les couts d'insertion publicitaire de la parution avec laquelle l'album est offert. La promotion organisée autour de l'évcènement assure également une meilleure visibilité à chaque journal et boostera ses ventes, voire ses abonnements.
De son côté, Prince est propriétaire de son studio. Il compose, arrange et produit lui-même ses disques. Il assure le chant (sauf les chœurs) et joue de tous les instruments, à l'exception des cuivres, ce qui représente également des économies.
En conclusion, l'affaire semble être gagnante pour tout le monde. Prince va probablement écouler la quasi-totalité des 130.000 albums dans l'Hexagone, et ainsi pouvoir revendiquer un disque de platine (100.000 exemplaires), chose inimaginable avec une commercialisation classique de l'album, fut-il vendu à un prix modique.
Du fait de ses coûts de production maitrisés et de l'absence d'intermédiaires/maison de disque, il dégagera un bénéfice certes sans commune mesure avec la période faste des années 80/90, mais qui reste honorable et potentiellement supérieur à celui que lui procurerait une commercialisation classique.
Sa tournée actuelle en revanche, est loin d'afficher complet, les prix des billets se trouvant dans une fourchette relativement élevée.
Quant à l'opinion de Prince sur internet, et son absence de la toile, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut. Cohérent jusqu'au bout, le petit guitariste de génie n'a même plus de site officiel.
Et la musique dans tout ça ?
Pour 3,50 €, vous ne prenez pas de gros risque.
A première écoute, Prince fait du Prince, presque avec paresse, en tous cas sans trait de génie. Loin d'être son meilleur album des 15 dernières années, ce disque se laisse écouter et restera dans le ventre mou de sa discographie.
Détail énervant : la batterie, qui aurait gagné à être une vraie batterie, et non une batterie digitale qui sonne comme dans les années 80.
Les morceaux à écouter en priorité seront Compassion, Walk in Sand, Sticky Like Glue et Laydown, le morceau caché en plage 77.
Le nouvel album de Prince, 20Ten est offert avec le numéro de cette semaine (3,50 €)
En France, ce sont ainsi 130.000 albums qui ont été mis sur le marché.
Il y a donc fort à parier que cette semaine, il ne devrait pas rester beaucoup d'invendus.
La question qui reste en suspens est : combien cette façon de distribuer son album rapporte-t-elle à Prince ?
Prince aura probablement touché dans chaque pays une somme forfaitaire de la part du journal qui a obtenu l'exclusivité (probablement le plus offrant). Si le montant de la transaction est à ce jour inconnu, il y a fort à parier que les journaux auront répercuté l'opération en augmentant les couts d'insertion publicitaire de la parution avec laquelle l'album est offert. La promotion organisée autour de l'évcènement assure également une meilleure visibilité à chaque journal et boostera ses ventes, voire ses abonnements.
De son côté, Prince est propriétaire de son studio. Il compose, arrange et produit lui-même ses disques. Il assure le chant (sauf les chœurs) et joue de tous les instruments, à l'exception des cuivres, ce qui représente également des économies.
En conclusion, l'affaire semble être gagnante pour tout le monde. Prince va probablement écouler la quasi-totalité des 130.000 albums dans l'Hexagone, et ainsi pouvoir revendiquer un disque de platine (100.000 exemplaires), chose inimaginable avec une commercialisation classique de l'album, fut-il vendu à un prix modique.
Du fait de ses coûts de production maitrisés et de l'absence d'intermédiaires/maison de disque, il dégagera un bénéfice certes sans commune mesure avec la période faste des années 80/90, mais qui reste honorable et potentiellement supérieur à celui que lui procurerait une commercialisation classique.
Sa tournée actuelle en revanche, est loin d'afficher complet, les prix des billets se trouvant dans une fourchette relativement élevée.
Quant à l'opinion de Prince sur internet, et son absence de la toile, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut. Cohérent jusqu'au bout, le petit guitariste de génie n'a même plus de site officiel.
Et la musique dans tout ça ?
Pour 3,50 €, vous ne prenez pas de gros risque.
A première écoute, Prince fait du Prince, presque avec paresse, en tous cas sans trait de génie. Loin d'être son meilleur album des 15 dernières années, ce disque se laisse écouter et restera dans le ventre mou de sa discographie.
Détail énervant : la batterie, qui aurait gagné à être une vraie batterie, et non une batterie digitale qui sonne comme dans les années 80.
Les morceaux à écouter en priorité seront Compassion, Walk in Sand, Sticky Like Glue et Laydown, le morceau caché en plage 77.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire