lundi 9 novembre 2009

Concerts : les australiens se rebiffent

La ministre australienne de ce qui pourrait correspondre chez nous à un ministère du commerce et de la consommation s'est emparée du scandale issu de la première prestation de Britney Spears en Australie.
De nombreux spectateurs auraient quitté la salle au bout de quelques morceaux, déçus par la prestation en playback et par l'incapacité de voir l'artiste sur les écrans installés derrière la scène.
La ministre a donc évoqué la possibilité d'obliger les artistes se produisant dans le pays à mentionner sur les billets que tout ou partie du spectacle est pré-enregistré.
Une initiative louable, pour s'assurer que de live est bien du live, et permettre ainsi à chacun d'acheter ses billets en connaissance de cause. Au prix des spectacles de nos jours, j'espère que ce projet se concrétisera et inspirera d'autres pays.

Nous savons tous que bon nombre d'artistes s'appuient sur des enregistrements lors de leurs prestations scéniques, mais il est vrai qu'un peu de transparence en la matière ne nuirait pas.
D'autre part, le public doit bien se douter qu'il est impossible de reproduire sur scène les sons bidouillés et les superpositions vocales qui sont tellement à la mode dans certains styles musicaux.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Entre Madonna, Britney et Mika il y en a des playbacks plus ou moins intégraux...

Et U2 en concert ? Je suis persuadé que tout ce qu'on entend ne sort pas de leurs 6 mains de musiciens non plus...

Anonyme a dit…

Les aussies, ils ont un peu ce côté Crocodile Dundee mal dégrossi. Avant d'aller voir une chanteuse comme brit-brit, ON SE RENCARDE, sur le net par ex. au lieu de se faire manipuler par une campagne promo et se faire plumer !