Rolling Stones : Remasters Universal, chronique 3

Voici donc le dernier lot d'albums studio des Rolling Stones à sortir cette année sous contrat de distribution Universal, Exile on Main Street n'étant dorénavant plus attendu avant 2010.

Ce dernier lot portait sur la partie la plus récente de la discographie du groupe : Dirty Work, Steel Wheels, Voodoo Lounge, Bridges To Babylon et A Bigger Bang.

1. Le packaging
Dans les grande lignes, le packaging est identique à celui que proposaient les versions Virgin des mêmes albums, avec quelques différences.
Le papier est toujours d'un grammage légèrement inférieur, quel que soit l'album.
En termes de packaging, le grand gagnant du lot est Dirty Work.
Le livret est beaucoup mieux que celui de l'édition Virgin. La photo de couverture est plus lumineuse, et les couleurs du livret ont changé. Elles restent totalement dans l'esprit de l'album, mais rendent le livret beaucoup plus lisible que pour la version Virgin.
Finie la migraine ophtalmique en fin de lecture de la mini BD !
Le CD en lui-même est également mieux imprimé comme vous le voyez ci-dessous.
(le CD et le livret Universal sont au premier plan)
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Pour Steel Wheels, la pochette est légèrement plus claire et on entrevoit l'intégralité du design, comme le prouve la photo ci-dessous. (la version Universal est en bas)
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Les paroles sont écrites dans la même police de caractère, mais cette dernière est plus "graissée" ce qui rend l'ensemble plus lisible.
Le livret de Voodo Lounge n'a pas bénéficié de ce lifting. Dommage.

Bridges To Babylon a conservé son livret dépliable tout en largeur. Le motif du CD a changé, ce qui constitue la seule exception de toutes les rééditions.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, le visuel bleu n'est pas une réussite absolue.
De même, l'encre argentée utilisée dans le livret du premier pressage Virgin a été remplacée par un gris classique non brillant, comme le prouve l'absence de reflets de flash sur la photo ci-dessous.
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A Bigger Bang est inchangé.

2. La musique
J'attendais avec impatience de découvrir le traitement sonore réservé aux productions ls plus récentes des Rolling Stones, et je n'ai pas été déçu.
Dirty Work, Steel Wheels et Voodoo Lounge ont bénéficié d'un lifting très audible.
Les parties de basse ronronnent mieux que sur les pressages précédents, et le rendu stéréo est parfois amélioré. Il n'y a pas grand chose à dire de plus : le coup de jeune donné à ces albums est indéniable, et à l'écoute comparative, la différence saute aux oreilles.
Sur Bridges To Babylon en revanche, le travail est beaucoup discret. J'imagine qu'il y a eu un peu de compression, mais je me suis livré à plusieurs écoutes pour véritablement noter une toute petite différence là où elle sautait aux oreilles sur le reste de la discographie.
Pour A Bigger Bang, je n'ai pas encore pu le comparer en profondeur, mais à première écoute, zéro différence audible.

Le grand gagnant du lot est donc... Dirty Work, qui gagne autant au niveau du son que du livret dans cette nouvelle édition.
L'album le moins spectaculaire est bien évidemment A Bigger Bang, ce qui est normal, puisqu'il s'agit d'un album enregistré en 2005 et qui a donc bénéficié dès sa conception des avancées technologiques les plus récentes.

Bientôt, la compilation Jump Back et le cultissime album live Get Yer Ya-Ya's Out devraient eux aussi faire leur apparition dans les bacs des trop rares disquaires encore en activité. Comptez sur moi pour vous tenir informés.