A quelques jours de sa sortie officielle, les occasions d’écouter légalement sur la toile le nouvel opus d’AC/DC se multiplient (site du groupe, sites des sponsors de tournée...).
Ne bénéficiant pas des faveurs de la maison de disques ou d’un quelconque service de presse, j’ai donc attendu cette semaine pour pouvoir entendre enfin celui qui allait briser 8 ans de silence créatif.
Depuis quelques jours, je l’écoute en boucle, et il m’aura fallu pas mal de temps pour me faire une opinion.
Commençons par le son.
La production, signée Brendan O’Brien (Springsteen, The Offspring, Velvet Revolver...) est propre et dans l’air du temps. Faisant partie de ceux qui avaient adoré les relents bluesy de Stiff Upper Lip, la première écoute de l’album m’a quelque peu déçu, même si au bout de quelques écoutes on peut résumer en disant que le son se rapproche de celui de Ballbreaker ou de Razor’s Edge, ce qui est loin d’être négatif.
Si les guitares sont toujours clairement réparties avec un frère Young à gauche et l’autre à droite, l’innovation sonore réside dans la voix de Brian Johnson. Ce dernier, apparemment très en forme, a su faire preuve dans ses prestations d’une finesse et des nuances jusque-là insoupçonnées. Le tout sonne juste, avec de la puissance quand il en faut, et du feeling comme jamais dans certains cas. C’est indiscutablement sa prestation qui donne tout son caractère à ce nouvel album.
Venons-en aux compos.
J’ignore qui a pris la décision finale, mais force est de constater que sur Black Ice, la quantité l’emporte sur la qualité. L’album se compose 15 chansons, presque toutes sous les 4 minutes.
Certaines auraient mérité quelques secondes supplémentaires tellement elles sont entraînantes, d’autres, comme souvent, auraient pu se contenter de figurer sur des faces B de singles.
En ramenant l’album à 10 morceaux, on aurait largement gagné en impact et en qualité.
Quoi qu’il en soit, AC/DC fait preuve sur cet album d’une grande variété dans le style et le tempo des différentes chansons.
Si Rock N Roll Train et War Machine sont des morceaux d’une rare efficacité, ils sont suivi de très près par Spoilin’ For A Fight au riff imparable.
Stormy May Day est un superbe morceau aux forts relents de blues, où l’on entend même une guitare slide. La mini-tournée effectuée en 2003 avec les Rolling Stones semble avoir laissé quelques traces très bénéfiques.
Decibel est un autre chef d’œuvre de l’album. On sort un peu de l’archétype Acédessien pour obtenir une chanson que ZZ Top n’aurait pas renié.
Anything Goes, Big Jack, Wheels et Rock N Roll Dream complètent bien les morceaux cités précédemment. Money Made et Black Ice sont également des morceaux honorables.
Pour les autres chansons, AC/DC fait du AC/DC. On les sent un peu en pilotage automatique, et c’est la sensibilité de chacun qui fera que certaines chansons finiront peut-être par prendre le dessus sur d’autres.
N’ayant pas subi la cure d’amaigrissement qui lui aurait pourtant été hautement profitable, Black Ice ne peut malheureusement pas être considéré comme un joyau dans la discographie du groupe.Il contient néanmoins comme à chaque album quelques superbes trésors qui justifient son achat. Il constitue aussi l’occasion pour AC/DC de faire ce qu’ils ont toujours fait de mieux : prendre la route et venir livrer un peu partout dans le monde une bonne dose de Rock N Roll !
Note globale : 13/20
Ne bénéficiant pas des faveurs de la maison de disques ou d’un quelconque service de presse, j’ai donc attendu cette semaine pour pouvoir entendre enfin celui qui allait briser 8 ans de silence créatif.
Depuis quelques jours, je l’écoute en boucle, et il m’aura fallu pas mal de temps pour me faire une opinion.
Commençons par le son.
La production, signée Brendan O’Brien (Springsteen, The Offspring, Velvet Revolver...) est propre et dans l’air du temps. Faisant partie de ceux qui avaient adoré les relents bluesy de Stiff Upper Lip, la première écoute de l’album m’a quelque peu déçu, même si au bout de quelques écoutes on peut résumer en disant que le son se rapproche de celui de Ballbreaker ou de Razor’s Edge, ce qui est loin d’être négatif.
Si les guitares sont toujours clairement réparties avec un frère Young à gauche et l’autre à droite, l’innovation sonore réside dans la voix de Brian Johnson. Ce dernier, apparemment très en forme, a su faire preuve dans ses prestations d’une finesse et des nuances jusque-là insoupçonnées. Le tout sonne juste, avec de la puissance quand il en faut, et du feeling comme jamais dans certains cas. C’est indiscutablement sa prestation qui donne tout son caractère à ce nouvel album.
Venons-en aux compos.
J’ignore qui a pris la décision finale, mais force est de constater que sur Black Ice, la quantité l’emporte sur la qualité. L’album se compose 15 chansons, presque toutes sous les 4 minutes.
Certaines auraient mérité quelques secondes supplémentaires tellement elles sont entraînantes, d’autres, comme souvent, auraient pu se contenter de figurer sur des faces B de singles.
En ramenant l’album à 10 morceaux, on aurait largement gagné en impact et en qualité.
Quoi qu’il en soit, AC/DC fait preuve sur cet album d’une grande variété dans le style et le tempo des différentes chansons.
Si Rock N Roll Train et War Machine sont des morceaux d’une rare efficacité, ils sont suivi de très près par Spoilin’ For A Fight au riff imparable.
Stormy May Day est un superbe morceau aux forts relents de blues, où l’on entend même une guitare slide. La mini-tournée effectuée en 2003 avec les Rolling Stones semble avoir laissé quelques traces très bénéfiques.
Decibel est un autre chef d’œuvre de l’album. On sort un peu de l’archétype Acédessien pour obtenir une chanson que ZZ Top n’aurait pas renié.
Anything Goes, Big Jack, Wheels et Rock N Roll Dream complètent bien les morceaux cités précédemment. Money Made et Black Ice sont également des morceaux honorables.
Pour les autres chansons, AC/DC fait du AC/DC. On les sent un peu en pilotage automatique, et c’est la sensibilité de chacun qui fera que certaines chansons finiront peut-être par prendre le dessus sur d’autres.
N’ayant pas subi la cure d’amaigrissement qui lui aurait pourtant été hautement profitable, Black Ice ne peut malheureusement pas être considéré comme un joyau dans la discographie du groupe.Il contient néanmoins comme à chaque album quelques superbes trésors qui justifient son achat. Il constitue aussi l’occasion pour AC/DC de faire ce qu’ils ont toujours fait de mieux : prendre la route et venir livrer un peu partout dans le monde une bonne dose de Rock N Roll !
Note globale : 13/20
2 commentaires:
Bon ben en gros c bien mais ça aurait pu être mieux.
Malheureusement ce fut souvent comme ça dans la carriere d'ACDC depuis le milieu des anées 80.
Mais je ne boude pas mon plaisir de les revoir l'an prochain!!!
JY
Merci
Je l'achète ce soir en rentrant
Je vous dirai si je suis d'accord !!
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