dimanche 24 avril 2016

Rolling Stones Exhibitionism, la chronique

Le but de l'article n'est pas de vous révéler le contenu détaillé de l'expo Exhibitionism des Rolling Stones mais de donner quelques infos, lignes directrices et ressentis personnels.

C'est un secret de polichinelle que de vous révéler la reconstitution des pièces de l'appartement d'Edith Grove. Cette dernière, réalisée sur la base des souvenirs des Stones constitue d'avantage un retour aux sources amusant que le point d'orgue de l'expo.
Elle illustre néanmoins la proximité dans laquelle vécurent de jeunes anglais fauchés entassés dans une surface réduite, mal chauffée, forcément bordélique et crasseuse mais qui cimentera une relation aussi forte que durable.

La richesse des objets exposés ensuite est impressionnante. De nombreuses guitares sont de la partie dont certaines ne sont plus utilisées depuis des décennies. Les batteries de Charlie ne sont pas oubliées, pas davantage qu'une collection d'harmonicas de Mick. Du côté des anciens membres, des instruments de Brian Jones, Bobby Keys et Bill Wyman sont également présents.



 Dans la partie traitant des films consacrés aux Rolling Stones, une vidéo montre Martin Scorcese analyser de façon rapide et intéressante les longs métrages les uns après les autres.

Les parties consacrées aux graphismes des pochettes et des affiches de tournées sont très intéressantes. Les superbes maquettes des scènes (mention spéciale à celle du Bridges To Babylon Tour) et les planches de projets non retenus succèdent à des collections d'affiches agrémentées d'éléments de making-off et de croquis réalisés pour certains par Mick ou Charlie.

La partie consacrée aux costumes est superbe et assez complète. Elle se termine sur une collection de tenues de scène de Mick Jagger utilisées sur Sympathy for the Devil au fil des ans.
Avant la fin de l'expo, une salle reproduit la zone backstage dans laquelle sont stockées les guitares.En regardant dans le coffre à guitares de Keith Richards, vous trouverez la set list du concert de Lyon en 2007.

A la sortie, une boutique évidemment bien fournie propose un merchandising varié pour tous les budgets incluant bon nombre d'objets et vêtements plutôt luxueux et onéreux mais aussi des objets aussi improbables que des imperméables pour chiens.

Les coffrets des lithographies des tournées 2014 sont proposés ainsi que des lithos de 2015 et 2016 et des grandes lithos (signées ou pas) de John Pasche.

Vous l'aurez compris, cette exposition vaut le déplacement. Les plus observateurs remarqueront peut-être quelques incongruités mais rien de bien grave.
Si vous le pouvez je vous recommande les visites matinales. Vous ne serez pas seuls mais la fréquentation augmente au fur et à mesure de la journée.
La prise de photos à l'intérieur est interdite, mais le catalogue de l'exposition est massif et riche, bien que non exhaustif. Il ne contient pas les reconstitutions mais la grande majorité des très nombreux objets présentés.

Question importante pour certains : l'expo est-elle intéressante pour les non-anglophones ?
Si les vidéos sur les grands écrans ne sont pas sous-titrées, il reste l'ensemble des objets à découvrir. Les iPads proposant des interviews dans la section studio n'offrent pas non plus de sous-titres mais un peu plus loin ceux permettant d'isoler les pistes de chaque musicien et de remixer une sélection de morceau sont très ludiques et sauront amuser tout le monde.
Des audio guides sont disponibles pour 5£ mais je m'en suis passé et avoue ne pas avoir pris soin de vérifier s'ils étaient multilingues.

Pour celles et ceux qui n'iront pas à Londres, Exhibitionism va parcourir le monde (prochaine étape : New York) et devrait passer en France d'ici à 2020.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sympa apparemment !
Je vais tenter une virée en août
Il y a une billetterie sur place ?